dimanche 1 juin 2008



"Today's Peace, Yesterday Nightmare ..And Tomorrow promises "

Je vous l' accorde, cela fait un moment que je n' ai rien ajouté...Mais je vais essayer de vous parler de mes coups de coeur plus souvent !

Une fois de plus, pour la sortie de The Dreamer, je vais vous parler de José James..- On n' en parle jamais assez !
A défaut de réecrire dessus, voici ma chronique pour un webzine :

En le signant sur son label, Gilles Peterson nous prouve une fois de plus qu’il à du flair. Les amateurs de jazz sauront apprécier ce premier album, après avoir découvert le single The Dreamer sur le second volume de la compile Broonswoods Bubbler. Mais il n’est pas question de cantonner José James à un seul style, car s’il puise son essence dans le Jazz, il en transcende les barrières avec une facilité déconcertante. A l'heure ou la diversité des genres est à son apogée, José James combine avec subtilité le phrasé Hip Hop, les racines de la Soul et du Jazz, le spleen du Blues & le Drums and Bass.

Méticuleusement enregistré à New York, The Dreamer à été réalisé avec la participation du non moins renommé pianiste Junior Mance, rencontré lors d’une formation de Jazz contemporain qui s’invite le temps de Spirits Up Above. On y trouve également Basement Jaxx et Flying Lotus. Le ton est donné dès le départ avec Love, véritable hymne à l’amour, qui ouvre remarquablement bien l’album par un solo de guitare du meilleur effet. The Dreamer, en référence à la lutte menée par Martin Luther King rend hommage à ses inspirations culturelles et spirituelles. Un morceau excessivement calme, une trompette qui souffle au fond, un piano omniprésent, et la voix suave de José James posée avec douceur. 7 minutes de bonheur dont même les plus réticents aux Jazz sauront se délecter. Sublime. Le rythmé Park Bench People, reprise du quatuor Freestyle Fellowship nuance flow Hip Hop et ambiance jazzy des 90's que José James façonne à sa manière, humblement accompagné d’un piano. Lent et calme à ses débuts, il fini par déborder de force et de passion. L’excellent Blackeyedsusan couple divinement clavier et percussions accompagnant les vocalises soufflées et sensuelles du jazzman. L’album comprend entre autre Winterwind, ballade romantique, mélodie progressive et entraînante, qui, accoudé au bord d’une fenêtre, nous laisserait perdus entre mélancolie et douces rêveries. Un titre dont la simplicité signe le charme. On se laisse tout autant bercer par les cinq autres titres de l’album, le mélancolique Nola, Velvet, Red ou encore Desire.

En phase de s’inscrire dans la continuité des plus grands crooners du jazz, José James revisite avec charisme et de son extraordinaire voix timbrée, le Jazz et le Hip Hop, déposant déjà sa propre signature. Destiné aux amateurs de la poésie de Gil Scott Heron, de la sensibilité de Coltrane et du lyrisme de Terry Callier, The Dreamer est un sans fautes d’ où se dégage force et spiritualité. Avec un album concis et sensuel à souhait, José James nous rassure : Le Jazz est vivant - et plus savoureux que jamais.


Par Cathy.N
Publiée le lundi 2 juin 2008

Chronique

Posted by Publié par Soulmate à 13:56
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