lundi 20 juillet 2009





ERYKAH BADU @ Zenith / 10 Juillet

Quelle grace, quelle allure...
Je ne jamais juré par Erykah Badu, n' y fais tourné à outrance sa musique dans mes oreilles, d' ailleurs, je crois avoir zappé les 3/4 des morceaux de son dernier album...Mais quelle claque.
Cette fille est ..dingue. Dans tous les sens du terme...Son inspiration semble etre sans limite, limite cosmique. J' adore.


Posted by Publié par Soulmate à 16:17
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Block Party avec Common, place de la bataille à Stalingrad, c' est pas tous les jours !
En première partie, une certaine Selassou, Sir Samuel du Saïan Supa, les Hocus Pocus, Anthony Joseph, Sly Johnson.... bref , plutot du beau monde ! 30 minutes de show pour Common, c' etait un peu court, mais on ne va pas se plaindre en plus !
J' ai pris quelques petites photos ...

Posted by Publié par Soulmate à 16:09
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C' est dans un hotel parisien que j' ai eu le plaisir de rencontrer K' Naan...une personne simple et passionnée...Une de ces rencontres qui vous enrichissent véritablement...

K’Naan, le conteur des temps modernes


Depuis The Dusty Foot Philosopher, on peut dire que K'Naan s'est imposé en valeur sûre du Hip Hop. The Dusty Foot, "l'Homme au pied poussiéreux", continue son avancée dans le domaine prisé du Spoken Word et revient nous conter son African Way Of Life, dans Troubadour, son nouvel album sorti en France depuis le 25 mai. Troubadour comme un poète qui trace son chemin, Troubadour comme un conteur qui dit ce que les gens pensent mais ne disent jamais ; c’ est avec des textes empreints de maturité et d'une philosophie forgée au fil d'un périple chaotique et douloureux que K'Naan impose son style dans la voix de la vérité... Une claque.


On retrouve dans ton nouvel album beaucoup de genres à la fois, Hip Hop, R&B, Rap bien sûr, mais également du Rock, de l’Afrobeat. Penses-tu que ton style a évolué depuis ton précédent album, The Dusty Foot Philosopher ?

Oui, je pense oui. Quatre années se sont écoulées depuis The Dusty Foot Philosopher. Il y a eu beaucoup de changements dans ma vie, j’ai aussi beaucoup voyagé. J’ai aussi évolué dans ma façon d’écrire, de poser sur les mélodies… Donc oui, je pense qu’il y a eu en effet une évolution.

Ton album a entièrement été enregistré au Studio Tuff Gong, le studio que Bob Marley a monté et où il enregistrait également, à Kingston, en Jamaïque. Quels effets cela t’as fait de te retrouver là ?

Bien évidemment, c’était grandiose. En fait, la journée on enregistrait à Tuff Gong, et dans la soirée, les enregistrements se faisaient plutôt dans la maison même de Bob, où est désormais installé une sorte de « Home Studio » et c’est à cet endroit que c’était le plus excitant. C’était magique, je me suis vraiment senti entouré d’une bonne énergie.

Troubadour, le nom de ton album, est un mot français désignant un poète, quelqu’un qui dit les mots... Quel sens as-tu voulu donner à ce mot ?


J’ai utilisé ce mot comme une extension du titre de mon précédent album, The Dusty Foot Philosopher (Le philosophe au pied poussiéreux). Le troubadour est là, il partage ses messages, sa musique avec tout le monde.

La poésie prend donc part dans ta musique ?

Je pense que tout dans un sens provient de ça. Une belle pensée, une bonne chose à dire, c’est de la poésie. Je côtoie le monde de la poésie, depuis que je suis petit, depuis même mon pays, la Somalie. Donc la poésie est quelque chose d’important pour moi et que j’utilise.

Une nouveauté pour toi est le fait qu’il y a de nombreux invités présents sur ton album. On y retrouve Damian Marley, Chubb Rock, Mos Def, Kirk Harmmet… Comment se sont faites ces collaborations ?

Ce sont tous des musiciens que j’apprécie vraiment ; et ce sont des personnes qui respectent la musique que je fais avec qui j’ai des affinités. Ce sont des personnes qui se sont retrouvées sur mon chemin. Pendant que j’enregistrais, Mos Def, qui avait aussi une session d’enregistrement dans le même studio, passait dans le coin, s’est arrêté et est resté là, à écouter ma musique ; Damian Marley et moi fréquentons les mêmes personnes, donc nous avons été amenés à nous rencontrer. Ce sont des rencontres qui se font comme ça, sur le moment et mon album est en quelque sorte le reflet de la connexion que je peux avoir avec tous ces artistes.

Tu ne te considères pas comme un chanteur que l’on pourrait qualifier d’engagé, malgré le contenu des textes. Mais qu’es-tu au final ? Une sorte de conteur des temps modernes ?

Oui ! Tout à fait ! Merci beaucoup, je le prends comme un compliment. Oui, j’aime ça, c’est meilleur que la politique, je le ressortirai la prochaine fois ! Conteur… Conteur des temps modernes. Bien trouvé !

Qu’est-ce que tu attends quand tu composes un morceau ?

Je n’attends pas beaucoup. J’essaye surtout de refléter au plus près ce que j’ai dans la tête et c’est vraiment un exercice difficile. Imagine, c’est comme si tu avais un rêve et que tu essayais de le transposer en chanson, c’est dur de traduire. Mais j’essaye de faire du mieux que je peux pour refléter mes pensées et quand ca ne marche pas, tant pis, j’arrête tout, et je passe à autre chose.

Tu as connu des temps difficiles : pendant que la Somalie, d’où tu es originaire, connaissait une guerre civile, ta famille et toi vous êtes exilés d’abord aux Etats-Unis, puis au Canada. Cela a-t-il été dur de t’insérer dans une culture différente de la tienne ?

Ca a vraiment été une période difficile pour moi. Tout était nouveau pour moi. Je ne sais pas si tu peux imaginer quitter Mogadiscio pour New York : le climat est différent, la langue est différente, l’architecture est différente, les gens sont différents. Ca a été dur de m’acclimater et de faire abstraction de tous ces changements, de m’ajuster et ensuite de parler de cet ajustement.




Justement, on a beaucoup parlé de la Somalie ces derniers temps et des nombreux problèmes d’insécurité qu’on y rencontre, notamment, les rapts commis par les pirates. Quel est ton avis sur cette situation ?

Je pense que tout le monde est dans une situation très inconfortable. Le monde est très affecté car ce parcours, qui est très fréquenté, est aussi une des parties de l’océan parmi les plus dangereuses… C’est donc très difficile pour le reste du monde, mais ça l’est aussi pour la Somalie qui connait des temps difficiles. Qu’est-ce qui arrive à ces pirates ? Imagine un endroit où il n’y a ni loi, ni gouvernement, ni système économique en place pour que les gens puissent survivre. Dans un endroit où il y a juste violence et armes. Les jeunes entrent en guerre, en conflits en se disant : « On va enfin pouvoir gagner de l’argent ». C’est donc vraiment désagréable et malheureux pour tout le monde.

Le mot juste : « Afrique, Lèves-toi et Bats toi ! » ou « Lèves-toi et Réfléchis ! » ?

Hmm… Les deux ! Je ne suis pas contre le combat si on se bat pour une cause juste. Je pense que beaucoup de ce que l’on a aujourd’hui, qui sont devenus des privilèges, viennent de la lutte et non de personnes qui les ont demandés gentiment. La décolonisation n’est pas survenue en Afrique parce que les africains l’ont demandée avec douceur. Des fois, la violence est nécessaire, mais il s’agit de savoir ce pourquoi on se bat.

Revenons en à ton album… Dis-nous en plus sur « People Like Me »…


« People Like Me » est un morceau que j’ai écrit à propos de l’universalité, de la connexion entre les gens et notamment de la connexion dans les difficultés que peuvent rencontrer les gens, et comment ta souffrance… est dans un sens ma souffrance, sans que l’on ait pour autant le même vécu. C’est pourquoi j’ai écrit trois couplets, dont deux de personnes très différentes de moi. Le premier couplet parle d’un soldat américain en Irak, le suivant est celui d’une femme qui a perdu sa maison… Je pense que c’est un son d’ « unité ».

Qui sont les rêveurs dont tu parles dans « The Dreamer » ?

« Dreamers are people like me » (Ces rêveurs sont des gens comme moi…) (Rires). J’ai toujours été appelé comme cela… C’est un surnom que me donnent les filles. Quand j’étais plus jeune et que je leur disais : « Hey, je pense que l’on pourrait faire ceci ou cela… », elles me répondaient la plupart du temps : « Mais comment ? Tu es fou, on n’a rien du tout ! ». Et moi je répondais : « Mais pourquoi pas, pourquoi on ne pourrait pas ? ». Ca a toujours été ma position dans la vie…

Quelle est l’histoire de « America » ?

Ce titre ne devait pas apparaître sur l’album à la base. C’est le premier morceau que j’ai enregistré pour cet album, et une fois que j’eus terminé d’enregistrer les autres titres, je l’avais oublié. J’avais oublié le feeling de ce son. Puis Mos Def l’a entendu, et c’était le morceau qu’il a semblé préféré, et là je lui ai dit : « Hey mais tu sais, je ne compte pas le mettre sur mon nouvel album », puis il s’est étonné et m’a demandé si il pouvait le mettre sur le sien, et là je lui ai dit : « Humm ! Laisse-moi réfléchir, maintenant que tu le dis ! ». Et je l’ai fait finalement apparaître dans ma tracklist. C’est donc le premier son que j’ai enregistré… Il a une énergie particulière.

Tu as pas mal fait de scènes en Europe. Quelle est ta relation avec le public français en particulier?

J’ai vraiment une relation très étrange avec le public français !

A cause de la barrière de la langue ?

Oui, tout à fait… Car toutes les fois où je suis venu ici, il semble que le public aime ma musique, on dirait qu’il apprécie même beaucoup. Mais je connais des moments difficiles en étant sur scène et disant mes textes et que je me mets à penser que beaucoup de personnes ne comprennent pas ce que je suis en train de dire… C’est vraiment dur pour moi car je ne suis pas un artiste qui se base sur d’autres choses que les mots…

Merci K’Naan !

Par Cathy.N
Publiée le jeudi 28 mai 2009

Posted by Publié par Soulmate à 16:00
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Petite vidéo prise pdnt le concert...Soyez indulgent pr le flou et les mouvements, je me dandinais sur la musique semble t-il en même temps !

Posted by Publié par Soulmate à 15:55
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En mars, j' ai assité au concert de monsieur Anthony Hamilton à l' Elysée Montmartre, pour ce qu' il fut, il me semble, un premier passage par la France. Un très bon moment ! P'tite review rédigé pour l' occasion :

Review d'un inoubliable moment de Soul à l'Elysee Montmartre


Après la sortie de The Point Of It All, son sixième album, en 2008, Anthony Hamilton, qui n’a pas toujours remporté le succès escompté, a acquis depuis longtemps la reconnaissance de ses pairs et incarne désormais une valeur sûre de la Soul. Le 3 Avril, c’est à l’Élysée Montmartre qu’Anthony Hamilton nous a honorés de sa présence pour une unique et première date française accompagné par son Live Band. Un concert exceptionnel, avec un Anthony plus authentique et généreux que jamais, c’est avec plaisir que nous nous sommes délectés de ce passage mémorable de ce grand monsieur de la Soul.


Mémorable. S’il ne fallait qu’un mot pour résumer le concert donné par Anthony Hamilton à l’Élysée Montmartre ce vendredi 03 avril, ce serait probablement celui-ci.

Dès l’ouverture des portes, l’excitation se fait sentir dans la salle déjà presque comble, les gens s’impatientent, sautillent sur place, avec déjà la forte impression que ce concert, fortement attendu, sera sûrement l’un des meilleurs de l’année en matière de Soul. Vers 18h45, ouverture des portes. Le Dj nous passe une bonne dose de Soul et de Hip Hop méticuleusement sélectionnés et emplit nos oreilles de Jazzy Jeff, D' Angelo ou de Jill Scott. Le ton est donné. On découvre en première partie la charmante Imany, humblement accompagnée d’un guitariste et de sa seule voix tant grave que délicate en guise d’instrument, installant sur la scène une ambiance planante et feutrée. Moment apaisant et agréable, rien de tel pour calmer les esprits ébouillantés et rentrer dans l’ambiance Soulful que nous promet Anthony.


On y est. L’entrée en matière se fait avec Fallin’ in Love par un Anthony accompagné de son live band plus en forme que jamais, autant les uns que les autres. L’enchaînement se fera avec Comin’ from where I’ m from, titre phare de l’un des premiers albums, chaudement repris en chœur par un public d’ores et déjà conquis. Surprise. Sous les apparences calmes, posées et réservées que l’on a pu découvrir au fil de ses albums se cache une véritable bête de scène, n’hésitant pas un seul instant à mouiller la chemise, se baigner dans le public, ou à sauter dans toutes les directions en dansant accompagné par un public en ébullition qui en redemande. C’est ça l’effet Anthony, une pile énergétique qui dégage sur scène une incroyable énergie, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est communicative. Entre The news, Mama Knew Love, Sista Big Bone, Anthony entame une excellente reprise de A Change Is Gonna Come suivie du single de son dernier album The Point of It all, entamant une descente surprise dans le public tout en continuant à chanter, chose rarement entreprise pour un artiste de son envergure. L’excitation est à son comble. A peine prononce t-il les premières paroles de l’un de ses désormais classiques, Can’t Let Go, que la foule est en émoi, soulevée par une intense vague de partage. Il en sera ainsi pour plusieurs autres de ses classiques, Do You Feel Me, le succulent Charlene ou encore un Pass me Over pendant lequel, silencieux, le public assiste, sans voix, à un grand moment ... L’authenticité découverte sur ses albums est restée intacte sur scène, et s’en voit déculpée. Des standing ovations à ses musiciens et des chairs de poule plus tard, le concert prendra fin avec Soul's On Fire suivi de Cool, laissant un public bouche bée.

Avec un incroyable accompagnement et des choristes de choix, pour une première fois à Paris, Anthony Hamilton nous aura laissés à tous un souvenir inoubliable en signant l’un des meilleurs concerts parisiens de la scène Soul. Bien reçu par le public, c’est fièrement qu’il arbore un tee-shirt aux couleurs parisiennes, et brandit une toile du talentueux peintre Yann Couedor, réalisé à son effigie… Touché, il a l’air ravi. Nous le sommes encore plus. Une voix en or et une générosité immense, tout ça pour ce petit monsieur qui en impose … On ne le remerciera décidément pas assez pour ce grand moment de musique.




Par Cathy.N
Publiée le jeudi 16 avril 2009

Posted by Publié par Soulmate à 15:50
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En pleine préparation de son premier album, et quelques semaines après avoir réalisé la première partie d’Anthony Hamilton, Imany, grande fleur à la voix grave, nous livre son parcours, ses voyages entre Paris et New York, ses projets et aspirations musicales…


Pour commencer, peux-tu nous parler de ton parcours dans la musique ?

Mes premiers pas se sont fait dans la chorale de l’école militaire de jeune fille dont je faisais partie, vers l’âge de 10/11 ans. On chantait aux communions, aux confirmations et aux fêtes de fins d’années ; puis j’ai un peu mis tout ça en Stand By car je ne savais pas encore trop ce que je voulais faire. J’ai ensuite atterri à New York où je me suis sérieusement remise à la musique. J’ai pris des cours de chants à droite à gauche, j’ai monté un duo et commencé à enregistrer des titres. Puis je suis revenue à Paris où j’ai commencé à tourner.

Entre temps, tu as fait du mannequin, du stylisme entre autre… Pourquoi être retournée à la musique, est-ce ton premier amour ? Ou y es-tu revenue par hasard?

J’ai toujours voulu faire de la musique. Quand j’étais plus jeune, je ne pensais juste pas que c’était possible, que c’était réservé aux autres. Concernant le mannequinat, je suis tombée dedans plutôt par hasard, je ne voulais pas vraiment être mannequin à la base, car je faisais à ce moment là de l’athlétisme. Le fait d’être manequin m’a permis de voyager, rencontrer des gens, et je me suis aperçue que faire de la musique, ca pouvait être possible aussi finalement.

A New York, tu as eu l’occasion de faire des scènes où tournaient de grandes figures musicales. Quel effet cela t-a t-il fait de te retrouver là bas ?

Par Jérôme Lagarrigue
Par Jérôme Lagarrigue
J’ai fait des chœurs pour un artiste jamaïcain qui s’appelait Hook à l’époque, et j’ai tourné pour mes propres titres avec le groupe que j’avais monté et j’ai pu faire le Bitter end ou le Crash Mountain par exemple... Je ne me rappelle pas très bien de ce que j’ai ressentis à ces moments là. J’avais tellement le trac que j’ai fait un Black out. Mais j’ai été bien reçue la plupart du temps, même si le public New Yorkais est un public assez pointu pour avoir vu passer tout le monde. Je me suis bien amusée en règle générale …

Justement, perçois-tu une différence de sensibilité envers ta musique par le public français, en comparaison au public américain ?

Le public New Yorkais est plus difficile à convaincre ; comme je le disais justement tout à l’heure, ils ont vu tout le monde, de Madonna à Prince. Mais quand ils aiment, ils aiment ! Concernant le public français, je pense qu’il est un peu plus facile à séduire, qu’il est plus ouvert. Même quand je vais voir d’autres artistes, j’observe que ce n’est pas du tout la même chose. Je pense que le public français est d’une manière générale, plus généreux…

C’était important pour toi de revenir chanter en France ?

Je suis revenue en majeure partie pour la musique, mais je me lassais un peu de New York après sept années passées là- bas. J’avais envie d’être avec ma famille, de voir autre choses ; je voyais la France complètement différemment, j’étais plus mûre… J’avais donc envie de tenter la France, car le peu de fois ou je suis venue en France cela se passait bien, et puis entourée de ma famille, ça allait encore mieux se passer.

As-tu trouvé que le paysage musical français que tu as quitté, à évolué, que les gens sont plus ouverts à des styles musicaux difficilement perceptible avant, comme la Soul par exemple ou le trouves-tu figé ?

Oui, je pense qu’il a vraiment changé. Je me rappelle qu’avant de partir pour les Etats-Unis, je commençais déjà à parler musique. Je voulais par exemple chanter en Anglais et on me décourageait de suite, comme quoi, une artiste française qui chantait en anglais, cela n’était juste pas possible. Maintenant je vois que beaucoup de nouveaux artistes qui se sont lancés, chantent en anglais, donc je trouve ca plutôt bien…

Peux-tu nous parler de « One» ?


One est une démo que j’ai sorti pour avoir un support à ma musique afin de me faire connaître. Je l’ai faite à New York avec un producteur Américain. Ce sont donc mes premiers titres que l’on a essayé de réaliser le plus professionnellement possible…

Tu travailles actuellement sur ton premier album. Peux-tu nous en parler un peu ? ses couleurs musicales ?

C’est difficile à dire, car on est vraiment en plein travail dessus.

Sur scène, comme sur tes morceaux en écoutes, tu poses beaucoup en guitare-voix. Est-ce un esprit que tu vas conserver dans cet album ?

La guitare est un instrument que j’aime beaucoup, mais sur scène, la guitare-voix, c’est surtout pour des raisons pratiques. C’est beaucoup plus facile de faire le plus de scènes possibles accompagnée de guitares. La formation idéale pour moi serait cependant avec des choristes, des violoncelles, des percussionnistes, et toujours la guitare, bref, une formation beaucoup plus grosse.

De quoi t’inspires-tu pour écrire ? Est-ce de ta vie personnelle, de ton vécu, du fictif ?

De ma vie personnelle bien évidement, mais il y a aussi beaucoup de la vie des autres, ma réflexion sur les choses, le monde, la vie… Des fois c’est juste un délire, une phrase qui me vient et une chanson qui en découle. Mais il est vrai que c’est très souvent inspiré de ma vie, et de celles de mes proches.

Imany… une signification particulière ?

Imany signifie la foi en Swahili et en Arabe. J’ai d’ailleurs choisit ce nom là par hasard, mais au final, ça me convient bien !

Entre les Comores d’où tu es originaire, la France, les Etats Unis, et les nombreux voyages que tu as effectués, tu as rencontré beaucoup de cultures… De laquelle te sens-tu la plus proche ?

Je ne sais pas. J’aime beaucoup les Américains… La France c’est chez moi, et les Comores, ce sont mes origines, j’ai un peu des trois en moi, donc il m’est difficile de faire un choix…

Quels sont tes projets en cours, outre la préparation de ton album ?

Faire le plus de scènes possibles à Paris, en province, et au mieux en Europe !

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Que le maximum de gens se rendent à mes concerts ! J’ai d’ ailleurs plusieurs dates prévus sur Paris : le 8 mai à la Bellevilloise, le 12 mai au Beau Lounge, le 19 mai au China, le 31 au Réservoir…et ainsi que beaucoup d’autres dates qui sont sur ma page Myspace.
A part ça, de bien m’amuser et d’écrire des belles choses …

Par Cathy.N
Publiée le jeudi 7 mai 2009

Posted by Publié par Soulmate à 15:49
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Un parcours similaire, des origines, des projets, des influences communes, une plume complémentaire, tout était réuni pour que ces deux férues de musique, qui ont grandi ensemble se réunissent autour du micro. Multiculturelle, leur musique slalome entre Soul, Slam, Rap et Hip Hop et se nourrit d’Afrique et de poésie pour au final déverser sur un flow voluptueux, force, spiritualité et passion… Bon voyage !

Que signifie Akoma Aya, le nom du duo ?

Mayi: Akoma signifie patience et Aya veut dire persévérance. C’est de l’Adinkra, une langue qui est parlée au Ghana. Ce sont des symboles de l’Afrique de l’Ouest.

Parlez-nous un peu de vos parcours respectifs...

Sissi: Nos parcours sont plutôt similaires. On a grandi ensemble, fait de la danse ensemble, fait du théâtre ensemble, du Hip Hop aussi... A une époque j’ai fait de l’afro Jazz tandis que de son côté, Mayi s’est plutôt lancée dans le rap.

Mayi: Oui, en effet, quand j’ai commencé à chanter vers mes 14/15 ans, je me suis plus orientée vers le rap et l’écriture, domaine qui me passionnait. Puis je suis partie aux États Unis, et Sissi a continué un peu dans le Gospel et puis les chœurs.

Par Sby de CatchaVibz.com
Par Sby de CatchaVibz.com
Sissi: Moi j’ai carrément grandi dans la musique. Mon père est bassiste, ma mère une ex-danseuse... Plus dans le monde afro qu’autre chose, avec des artistes comme Papa Wemba, Manu Dibango... Ça a commencé par la danse avec un de mes oncles qui est professeur de danse Afro Jazz, puis j’ai continué par le Hip Hop, et je me suis naturellement tournée vers le chant. Toujours dans un registre Soul Jazzy avec des influences dans le Hip Hop à la base comme The Roots.
Pendant que Mayi était aux États Unis, je me suis tournée vers le Gospel, ce qui a peaufiné mon chant et surtout ma spiritualité ainsi que mon sens du partage, qui est quelque chose que ressentent tous les artistes je pense.

De quand date l’idée de vous réunir toutes les deux en un projet commun concret ?

Mayi: On a toujours plus ou moins fait des choses ensemble, sans se dire qu’on forme véritablement un duo. Mais là c’est un projet vraiment récent du fait que je suis revenue des États Unis, et que par ailleurs, on était dans la même chorale de Gospel. En fait, il se trouve qu’on travaillait avec les mêmes compositeurs chacune dans nos projets respectifs et, comme ça, naturellement, on s’est dit, pourquoi ne pas mélanger concrètement nos deux univers. Et ça nous a complément plu.

Sissi: On a commencé par faire des petites scènes slam par ci par là, toutes les deux. Puis on a fait des scènes plus grandes et ça accrochait bien, ça c 'est donc véritablement fait très naturellement.

Justement, quelle importance prend le slam dans votre musique, est-ce que vous le mélangez avec d’autres influences ?

Mayi: En fait, on se nourrit de toutes nos influences que ce soit Afro, Kompa, Soul, Jazz, Hip Hop forcément, musiques du monde en passant par la variété française, bien sûr. On a grandi en France, et certes, il y a toutes les influences américaines, ce qui je pense donne une certaine couleur, mais il ne faut pas négliger le fait que l’on a grandi ici et qu’on parle cette langue au quotidien.

Est-il important pour vous justement de chanter en français et d’évoquer l’Adinkra ?

Sissi: C’était important pour nous de faire des choses en français, pour que les gens nous comprennent, tout simplement. Ce serait dommage que l’on chante sans que les gens comprennent, donc c’est un choix naturel et évident pour nous.

Mayi: En fait, l’Adinkra, pour nous c’est plus un symbole. Par exemple, on part d’un sujet et il y a un symbole qui représente ce sujet là. On essaye de donner des messages à travers ces symboles, c’est donc plus cela notre rapport avec cette langue. Quand on parle de l’amour, on y puise le symbole de l’amour, la femme, la tolérance. Il est important pour nous d’avoir des messages dans ce que l’on dit, pour que les gens prennent conscience de certaines choses.

Et quels sont ces messages que vous essayez de faire passer à travers les mots ?

Sissi: Ça va peut être faire cliché, mais tout simplement, la paix, l’amour
Peu importe le sujet, c’est ce qui revient et c’est tellement vrai.

Mayi : C’est souvent par rapport à ce que l’on a traversé, ce qu’on a vécu. Dans nos textes, on parle beaucoup de la femme par exemple...

Sissi: Ce qui explique que l’on parle surtout de ces sujets là vient du fait qu’on les a vécus. Chaque sujet dont on parle, chaque thème que l’on aborde provient de choses que l’on a forcément eues à rencontrer au cours de notre vie. Après, bien entendu, il arrive que les sujets soient bateaux, mais en même temps je pense que cela provient du fait que tout le monde vit à peu près les mêmes choses.

Par Sby de CatchaVibz.com
Par Sby de CatchaVibz.com


Comment vous positionnez-vous par rapport à la scène soul en France, notamment par rapport au fait que vous participez à de nombreux événements autour de celle-ci ?

Mayi: Justement, je trouve qu’il y a beaucoup de travail à faire. Globalement, on devrait être plus fières du bagage culturel que l’on a. On est encore trop dans le « délire » américain, chanter en anglais etc..., et faire de la musique qui ne nous correspond pas forcément, même si elle fait partie de nos influences. Je pense qu’on devrait plus retourner à nos racines, car on a beaucoup de culture, de richesses à exploiter. Donc au niveau de la scène Soul en France, cela représente pour moi le point faible. Mais évidemment, il y a beaucoup de potentiel et de personnes vraiment douées, que j’apprécie beaucoup. Ça fait plaisir de faire partie du mouvement, car oui, au final, on considère qu'on fait partie de celui-ci.

Sissi: Si dans le monde de la scène Soul, les artistes avaient un peu moins peur de se montrer tels qu’ils sont et n’avaient pas peur de prendre des risques, le mouvement avancerait mieux. Au final, on observe toujours cette volonté de vouloir nécessairement plaire à l’autre.
Au départ, il y a cette espèce de truc qui a commencé, nous étions tous contents d’être là, dans le mouvement « Nu Soul »... Et puis ca n’a plus trop évolué. Certes, il faut prendre ces influences en compte pour soi, que ça nous enrichisse et que ça nous permette d’évoluer dans ce que l’on veut faire, mais, faire du copier-coller avec ce que font les chanteurs de la scène américaine aboutit au final à peu de choses. Surtout que ça ne permet pas forcément de traduire fidèlement ce qu’est l’artiste en réalité.

Vous travaillez actuellement sur votre premier album, pouvez-vous nous en annoncez la couleur ?

Mayi: Afrique, Jazz, Soul, Poésie en quelques mots. On y retrouvera toutes les influences dont on parle. Pour cet album, on a vraiment envie de prendre notre temps, de bien le peaufiner, de savoir où l’on va. On a encore pas mal de choses à apprendre des gens, de la vie, certes cela se fait sur plusieurs années bien sûr, mais on est en plein dedans en tout cas. On n’a pas encore prévu de date de sortie étant donné qu’on travaille dessus.

Vous avez fait pas mal de scène, avant l’expérience du studio, est-ce que c'est une expérience différente, ou bien est-ce complémentaire ?

Sissi: C’est complètement complémentaire. L’expérience de la scène nous sert beaucoup pour enregistrer. Ce n’est pas évident de se retrouver sur scène et l’expérience de la chorale Gospel pour 100 Voix nous a beaucoup servie. Nous sommes cent choristes entourés par les musiciens, les techniciens, et on rencontre énormément de personnes. Même si on est caché, il se passe un réel truc. Pendant trois heures, il faut envoyer, et finalement, en dehors du fait de se retrouver complètement à nue devant les gens quand on monte sur scène toutes les deux, ça nous a bien servi.

Par Sby de CatchaVibz.com
Par Sby de CatchaVibz.com
Mayi: En fait, avec la scène, on revisite un peu nos morceaux et on les voit sous un autre angle que l’on n’aurait pas vu en studio. On avait débuté l’album, mais on s’est décidé au final à prendre plus de temps car justement en allant sur scène on voit des choses différentes et on a envie de faire les choses différemment. Donc ça nous apporte beaucoup, c’est vraiment essentiel.

Des envies de chanter à l’étranger ?

Sissi : On aimerait aller chanter partout, et mon rêve serait mon pays d’origine, le Zaïre. Mais mon véritable rêve reste Cuba et l’Afrique du Sud. Ce sont des pays dont j’apprécie la musique et j’apprécie d' autant plus les chants africains en général, car tout est dans le ressenti, les émotions.

Comment procédez-vous au moment de l’écriture ?

Mayi: En fait, chacune écrit son truc de son côté. Parfois on a des thèmes dont on veut parler ensemble, et on écrit un bout chacune de notre côté, d’autre fois l’une propose ses textes à l’autre. Ce qui est surprenant, c'est que des fois lorsque l’on se retrouve, on a écrit sur les mêmes choses.

Sissi: Il nous est déjà arrivé de rêver du même morceau, on écrit de notre côté, on se passe un coup de fil et on se rend compte que l’on a écrit sur les mêmes choses ! Et c’est comme ça que c’est depuis le début du projet et ça nous conforte dans l’idée de travailler ensemble ! On a beaucoup de rêves ensemble.

Mayi: Tout ça, ça me prouve que je n’aurais pu faire ça avec personnes d’autre au final ! Et c’est, je pense, la résultante du fait d’avoir tant de choses en commun toutes les deux.

Sissi: Les choses se sont faites à une vitesse impressionnante, et depuis, il ne se passe que des bonnes choses pour nous maintenant. Ça devait vraiment arriver !

Merci beaucoup et bon courage pour la suite, que ce soit pour votre album, vos scènes où votre tournée avec le Gospel pour 100 voix !

Par Cathy.N
Publiée le dimanche 9 novembre 2008

Posted by Publié par Soulmate à 15:44
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Wow...Ca faisait une éternité que je n' avais rien posté....
Je vais tacher d' ajouter quelques news de temps en temps !

Posted by Publié par Soulmate à 15:42
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