vendredi 1 août 2008




Posted by Publié par Soulmate à 03:16
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Maya Azucena à depuis longtemps fait ses preuves dans le monde de la musique en effectuant les premières parties d’ artistes tels que les Isleys Brothers, Anthony Amilton, Roy Ayers où encore les Platiniums Pieds Pipers et John Legend et en travaillant aux côtés d’ autres, comme Stephen Marley, Eric Roberson pour ne citer qu’ eux. Avec une musique aussi diversifiée que ses origines, elle se définit néanmoins plutôt dans la catégorie Soul, Hip Hop dans lequel elle puise sa force. Après Maya Who ?, Junkyard Jewel son second album est sorti cette année. Il est le résultat d’ un travail acoustique réalisé en petit nombre avec son groupe, subtil mélange de guitare, basse, violons, violoncelles dans lequel elle s’ est appliquée à être honnête et impliquée. Maya à répondu à nos questions et nous parle de ces aspirations, de sa carrière et de ses projets …

Bonjour Maya. Pour commencer, peux-tu nous parler de ton parcours et de tes expériences musicales ?

Ma carrière est le résultat d’une série d’expériences toutes aussi excitantes et intenses les unes que les autres. En tant qu’artiste indépendante, j’ai appris beaucoup sur le côté business de la chose et j’ai eu la chance de rencontrer des gens formidables dans le monde entier. Je perçois ma carrière comme un effort perpétuel qui se charge de courage et de conviction pour venir à bout du succès.

Je me rappelle d’une des premières fois que je suis venue en Europe avec ma musique, après avoir contacté des promoteurs que je n’avais jamais rencontrés en face à face . J’ai pris mon billet d’ avion, et me suis lancée dans l’ inconnu avec une certaine appréhension. J’ai finalement eu beaucoup de succès, passant une semaine complète à être interviewé dans les radios et me retrouvant finalement en vis-à-vis avec des personnes que je n’avais qu’au final connu que par échanges de mail. Je pense qu’en tant qu’artiste indépendante, les gens ne savent pas vraiment que vous exister, avant que vous ne soyez présente et ne faites vous-mêmes la promotion de votre musique sur place. Donc souvent on doit juste faire nos preuves et attraper les opportunités de promouvoir notre musique. Prendre sa chance dans sa propre musique. Je sais qu’on veut que quelqu’un d’autre mette cette chance en nous, mais on peut la prendre de nous même non ?

Comment en es tu venu à chanter ?

D’aussi loin que je m’en souvienne, je chante depuis mes quatre ans. J’ai fait presque toutes les productions artistiques proposé par l’école dans ma jeunesse. Je suis également allé dans un lycée d’arts dans lequel je me suis spécialisé pour le chant. J’ai fait des études classiques puis obtenu le rôle principal d’une production complète d’opéra.

Est ce que Junkyard Jewel ton nouvel album est différent de tes productions précédents ?

Junkyard Jewel est une collection de titres faite par la version acoustique de ma bande, qui est composé d’une guitare acoustique, de percussions, de violon et violoncelles. Plutôt que de faire un album de Soul typique, nous avons choisit de révéler des paroles honnêtes et une voix qui peut parfois être étouffé sous la production. C’est un peu un choix audacieux pour moi qui me suit faite un nom dans le monde de la Soul mais j’ai pris le risque. Il y a sans doute des choses qui sont « attendues » du point de vue des morceaux et de la qualité d’un CD dans la communauté soul. J’ai estimé que Junkyard Jewel dissiperait les attentes futures et préciserait le fait que je suis auteure de mes textes et une artiste honnête, ne comptant pas sur des productions lourdes et couteuses pour me rendre valide et me mettre en valeur. C’est également un peu un enregistrement que je qualifierai de « crossing over »entre différents styles, dans lequel les amateurs de rock pourront trouver quelque chose, autant que ceux qui s’enthousiasment pour les projets folks d’auteur compositeur. J’aime à penser que cet album révèle mon talent en tant qu’artiste. Il s’associe au titre de l’album, qui affiche la rencontre de matières brutes, le diamant sous le rugueux…le cœur, l’essentiel.

Justement notre morceau préféré est celui qui donne son nom à l’album, Junkyard Jewel. De quoi parle ce titre ?

Junkyard Jewel est un morceau qui parle de quelqu’un qui est tellement surchargé, pris, par les circonstances de la vie qu’il en oublie à qu’il est beau en tant qu’être humain, spécial, unique et a quel point il est réellement puissant. C’est un mémento pour nous rappeler que nous sommes tous spéciaux sans tenir compte des circonstances autour de nous et du tourbillon de la vie urbaine.

Quel est ton morceau favori sur cet album ?

Il m’est difficile de dire quel est mon morceau préféré parce que selon les jours mes humeurs sont différentes. De plus, ayant moi-même écrit les titres, ils comptent tous pour moi et j’ ai à chacun d’ eux une relation particulière. Je me sens ceci dit très proche de Junkyard Jewel également, mais aussi de Warriors et Set You Free. Toutes les chansons me donnent l’impression de contenir quelque chose d’apaisant, de guérissant en eux. Ils parlent tous de circonstances triomphantes et sont libres et audacieux.

Avec qui à tu travaillé pour réaliser Junkyard Jewel ?

Ca a commencé avec Christian Ver Halen et Ivan « Ive 09 »Katz. Christian Ver Halen à coécrit la plupart des titres avec moi, aussi bien que la composition des morceaux et des arrangements. Ivan est le percussionniste et le batteur et nous a aidés à obtenir le son que nous avons réussi à obtenir. Tous les trois avons effectuée une tournée en Europe avec cette formule et nous sommes rendus compte qu’en petit nombre nous pouvions tout autant être puissant(Rire). Le producteur de l’album, Andre Fratto (Great waters productions), à un style plutôt Rock et est tombé amoureux du côté brut et authentique de la bande acoustique. Il a voulu nous aider à nous focaliser sur le son en enregistrement. Purpose Records est le label qui nous a distribués. Ils ont exprimés leurs convictions et leurs croyances en nous en un unique projet.

Tu étais récemment en tournée sur la côte Ouest des états Unis. Quel est le morceau que tu as préféré interpréter en live ?

A Los Angeles, j’ai fait trois concerts avec une bande électronique construite avec les membres du très respecté, The rebirth. Je ne pourrais pas vraiment affirmer que j’ai préféré interprété un morceau plutôt qu’un autre sur scène car l’audience se renouvelle chaque soir et la connexion se fait sur des morceaux différents chaque soir. Le titre Like No Others est très dynamique et est souvent le plus apprécié par le public. On prend tous des moments solos, et j’ai l’habitude de faire des choses complément folle comme courir dans le public sur ce morceau (Rire).

Comment décrirais-tu ta musique ?

J’appelle ça de la « Raw Soul » (Comprenez « Soul brute « NDLR) : De la musique Soul avec des éléments provenant du Hip Hop & Dance.

Y a-t-il quelqu’un dans l’industrie musicale avec qui tu serais désireuse de collaborer ?

Oui! Anthony Hamilton, KRS 1, Bono, Sting, Herbie Hancock, Jada Kiss, Ledisi, Marsha (du duo Floetry), Prince, Raul Midon, et beaucoup d’autres encore…

Ta voix me fait penser à une sorte de mix d’Aretha Franklin et de Tina Turner. Quelles ont été tes principales influences musicales ?

Dans un sens, toutes les influences sont importantes. Comme toutes les vitamines sont importantes. J’ai pris différentes choses d’influences diverses. Les plus importantes sont la légende du Gospel Mahalia Jackson (une des influences majeures d’Aretha justement), Ella Fitzgerald qui m’a beaucoup influencé du point de vue de mon approche vocal. Mais aussi Prince, Earth Wind & Fire, et Stevie Wonder qui ont tous distinctement influencé les gens par leur approche à l’ écriture dans lequel ils ont tous réussi a faire des morceaux avec une forte portée sociale et culturelle, tout en emmenant les gens sur le dancefloor !

Quel est le morceau que tu as écouté qui t’as le plus touché au niveau des paroles, musicalement, émotionnellement ou spirituellement parlant ?

J’aime vraiment beaucoup de choses et ma réponse sera différente selon les jours. Il y a TELLEMENT de morceaux que je pourrais qualifier de sons de ma vie. C’est impossible de n’en citer qu’une. La première fois que j’ai écouté Jeff Buckley et notamment son album Grace, j’ai commencé à pleurer. Sa version de Hallelujah de Leonard Cohen est juste hallucinante. Je deviens très émotionnelle à chaque fois que j’écoute la musique d’U2. Donny Hathaway est mon miroir. Son morceau « Little Ghetto Boy « est authentique. Ella touché mon Cœur. Sa voix me fait penser à un sourire. L’album entier “ Dream of Blue Turtles” de Sting est parfait. First Take de Roberta Flack est historique. Comment pourrai je en choisir une dans tous ca, je te le demande ! (Rire)

Merci Maya d’apporter de la musique douce et authentique musique dans ce monde ! On se laisse à penser que le public français et notamment les lecteurs de Onlygroove sauront apprécier davantage ta musique et en sauront plus sur toi après cet interview. Veux-tu dire quelque chose ?

J’espère vraiment trouver ma place en France et dans le cœur des auditeurs français. C’est mon nouveau défi. De passage à Paris, J’ai récemment enregistré avec Bob Sinclair, mais j’aimerai beaucoup faire une tournée en France. Merci à Onlygroove de suivre ma musique et j’espère qu’on restera en contact !

Propos reccueillis Par Cathy. N

Posted by Publié par Soulmate à 02:57
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